LE BOUVIER BERNOIS

Le Bouvier Bernois est un chien spécial : grand et fort, à l’allure impressionnante, et pourtant doux, joyeux et sensible. Avec ses longs poils souples et tricolores, ses yeux foncés et fidèles et son visage rayonnant, il rappelle un ours en peluche contre lequel on se blottit. Malgré sa présence affectueuse, le Bouvier Bernois est un chien à prendre au sérieux ; il a besoin d’éducation et d’exercice. Aucune autre race n’est aussi attachée à l’homme. La proximité, la tendresse et le contact sont primordiaux pour lui ! Il ne se sent bien que chez ses propriétaires, desquels il reçoit non seulement de l’affection, mais aussi une occupation sensée et câline, qui demande une conduite conséquente. 

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Les ancêtres du Bouvier Bernois vivaient dans le Moyen-Pays bernois, en Emmental et dans les Préalpes. On trouve les premières représentations peintes de chiens tricolores gardant les troupeaux à partir de 1651, par Paulus Potter. Aux environs de 1900, on trouve, dans beaucoup de cours, des chiens de ferme tricolores. Ils étaient avant tout des gardiens de ferme, on les attelait aussi à de petites charrettes pour tirer les bidons de lait. Le Bouvier Bernois était considéré comme le cheval du pauvre.

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Le 21 décembre 1948, naissent, d’un croisement entre un Bouvier Bernois et un Terre-Neuve, 7 chiots, dont une femelle Babette, qui donnera naissance à Christine (1951), qui elle, donnera naissance à Alex V Angstorf (1952), considéré comme le père de la race Bouvier Bernois avec pas moins de 173 descendants sur 3 générations, on estime que c’est Alex qui fixe définitivement le standard de la race.

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Le croisement de 1948 entre un Bouvier Bernois et un Terre-Neuve a été une réussite, il a permis non seulement d’apporter du sang neuf dans la race, mais également d’adoucir le caractère du Bernois​​​.